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Bonsoir ,

En fin de semaine ,une heureuse surprise pour moi qui aime tellement lire .

Un livre et marque page ,en signe d'amitié de Khanel ,qui n'avait pas reçue ma participation de septembre , La Poste n'ayant pas distribuée ma lettre en heure en temps.

Vraiment c'est charmant de ta part chère Khanel ,il ni a pas lieu d' être désolée ,tu as fais à ce sujet un post ,

Je n'ai pas lu ce livre " Fanfan " je me souviens des prestations d' Alexandre Jardin à la TV.

Merci beaucoup

Avant je me dois de terminer ce bouquin

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  L’argument semble mince de prime abord : autour de la tombe de son ami Romain, le narrateur se souvient de sa vie, et retrace le parcours d’un homme cynique, égoïste, athée et libre. Mais ce souvenir en amènera bientôt d’autres, alimentés par les visages de toutes les connaissances venues déposer leur rose sur le cercueil enfoui. A travers tous ces destins entrecroisés, reliés à cet homme qu’on enterre, Jean d’Ormesson retrace le parcours d’un siècle chaotique, d’histoires hors-normes et d’Histoire.

Mais de malheur et petits bonheurs, des îles grecques aux restaurants parisiens, de la profondeur du bunker d’Hitler aux fastes de la mafia new-yorkaise, des fronts russes aux canaux de venise, on suit avec fascination le vieillissement - et pourtant l’immuabilité - de personnages aux profondeurs variables, dans un monde qui ne cesse de changer. De reflexion sur le temps au questionnement sur l’univers, l’espace de cette courte cérémonie, c’est un monde qui passe.

Jusqu’à ce dernier chapitre, ce terrible chapitre que l’on souhaite fuir, et donc l’inéluctabilité nous monte à la gorge, où apparaît enfin le mal ultime et le bonheur absolu, l’amour et ses drames, plus prenants que n’importe quelle guerre, plus marquant que n’importe quel autre souvenir. Un amour contrarié, complexe, et pourtant si banal, qui marquera le narrateur (et l’auteur ?) du sceau du malaise.

Et ces vies et convictions qui s’effritent, comme une éponge trop sèche, qui après avoir absorbé jusqu’à l’ivresse le suc de la vie, le déglutit sous la forme noireâtre et nauséabonde du regret et des doutes, et qui s’échouerait sous le soleil de plomb de la réalité sur la plage déserte d’une vie devenue trop banale.

D’Ormesson mérite largement ses palmes académiques, en livrant un magnifique bijou de la littérature, une mise en abîme de l’écrivain et de son temps, une victoire des vivants sur la mort, autour d’un disparu qui ne sert que d’alibi à retrouver ce qu’il reste quand tout fout le camp : le souvenir. 

 Que c'est enivrant  me retrouver sur les îles grecques , dans les campos de Venise !

Voilà je vous laisse les nombreux personnages sont là à portée de main ,je suis impatiente de les rejoindre ..

Douce nuit ..

PS: à disposition pour échange :

004 ICI Vu De l'ExTéRiEuR de KaThEriNe PaNcOl

 

et

  2009 001 

 002-copie-1 L'histoire de Samuel Godwin(peintre)

 

  commu Echange de livres entre copinautes   http://khanel3.over-blog.com/

 

 

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